La moto retirée du contrôle technique pour 5 ans
La situation des deux-roues réexaminée dans 5 ans
Les Etats Membres de l'UE ne voient pas la nécessité d'un contrôle technique pour les deux-roues
La moto retirée du contrôle technique pour 5 ans. Récemment, l'Union Européenne avait fait part de sa décision de retirer les deux-roues motorisés de son projet de directive sur le contrôle technique des véhicules terrestres à moteur. Cette décision était notamment soutenue par la faible implication des défaillances techniques dans l'accidentologie des deux-roues motorisés.
Dans un communiqué, la FIM donne plus de précisions quant à l'avenir de la moto au sein de ce projet et confirme la suppression des deux-roues motorisés de la liste des véhicules concernés par l'inspection technique. Cette dernière précise que les États Membres de l'UE ont clairement indiqué ne pas voir la nécessité d'un contrôle technique des deux-roues motorisés.
Toutefois, le projet ne semble pas pour autant être abandonné puisqu'un réexamen de la situation des vélomoteurs et motocycles est prévu d'ici cinq ans. Cette nouvelle loi n'aura pas d'impact sur la situation de pays tels que le Royaume Uni et l'Italie où ce système est déjà en place au niveau national.
Le directeur général de la FIM, Stéphane Desprez a d'ailleurs émis les commentaires suivants :
Cette question a été largement débattue pendant de longues années.
Certains motocyclistes ont l’habitude des inspections techniques obligatoires car dans plusieurs pays c’est le cas depuis longtemps. Dans d’autres pays cette obligation n’existe pas encore. La situation est d’autant plus complexe que beaucoup de passionnés possèdent plusieurs motos ou scooter. Si les tests sont chers, la facture annuelle devient lourde pour ceux qui utilisent leurs motos régulièrement.
La recherche qui soutient cette proposition a été menée par l'un des instituts de contrôle mais elle est cependant contredite par d'autres études sur le nombre d'accidents dus à des défaillances techniques. Ceci explique pourquoi ses conclusions ont été affaiblies lors de leur examen par les États membres de l’UE. Il faudra un examen plus attentif de cette question au cas où elle venait à être examinée de nouveau dans cinq ans.